Le RER de six heures moins le quart
Le train dans une plainte allant crescendo
Résonne comme tous les matins dans l’appart’
Il est beaucoup trop tôt pour tirer les rideaux
Mais pas pour apprécier ce réveil à part
Vraiment pas la peine que je me dépêche
Restons en cabine dans notre port de pêche
Opposons à ce froid bruit de chemin de fer
Le répit d’un silence de chaleur sensuelle
Qu’il est bon de régresser en laisser faire
Dans un demi-sommeil pour nous habituel
Avec toi, ma chérie jolie, ma mouette
Je nargue dures réalités sous la couette
Prenons le temps de quelques belles étreintes
En laissant passer sous terre quelques trains
Et envolons-nous vers futurs jours sans crainte
D’un diminuendo de l’entrain de ce train-train
Prendre le temps de vivre,de chercher,trouver et ne perdre le moindre plaisir,il n’est plus sûr chemin pour rencontrer la sagesse,
très bon week-end à toi.
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c’est vivant chez toi!
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